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Résumé de la conférence : Quelques aspects de la flore et de la végétation du Ladakh et du Zanskar (Inde du nord)

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Année 2016 75 pp. 15-24
Fait partie d'un numéro thématique : Septembre
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15 Loss EURope), qui rassemble les laboratoires d’écologie des Universités d’Amiens (UPJV), de Gand et Louvain (Belgique), de Brème et Postdam (Allemagne), de Trondheim (Norvège), de Stockholm et Lund (Suède) et de Tartù (Estonie), et dont l’objectif est d’étudier la réponse de la végétation forestière au réchauffement climatique et autres changements globaux le long d’un transect France‑Estonie (SW‑NE) à travers le biome tempéré européen. Il continue de travailler sur Prunus serotina, sur lequel il nous a déjà fait une très belle conférence remettant en cause certaines idées et concepts sur les plantes invasives, avec un travail original notamment sur les aspects sociaux d’une invasion biologique à travers les constructions sociales de

Prunus serotina (parution dans Natures Sciences Sociétés en 2006). Parmi les autres programmes de recherche qu’il a dirigés, son projet METAFOR (Conseil Régional de Picardie) a fourni des bases scientifiques pour la mise en place et l’évaluation de la «trame verte » régionale en étudiant le fonctionnement des fragments forestiers en contexte de paysages agricoles, tandis que dans le projet européen smallFOREST (BiodivERsA) il relie la diversité des fragments forestiers aux services écosystémiques rendus aux populations et à l’agriculture. Pour autant, Guillaume reste un chercheur de terrain, féru de flore, de systématique et de taxonomie (demandez‑lui le livre qu’il emporterait sur une île déserte), particulièrement dans ces forêts qu’il affectionne, chez lui en Picardie ou ailleurs, et dans lesquelles il avoue puiser ses idées. Malgré toutes ses responsabilités, il continue à chausser ses bottes aux premiers rayons du soleil ; avec sa table de pique‑nique, les déjeuners sur l’herbe prennent des airs de festins… Et il ne part jamais sans les verres de bière et la bière… bien entendu… Epicurien qu’il est, demandez‑lui quel est son objet fétiche : il vous répondra son couteau suisse (le décapsuleur et le tire‑bouchon surtout). Homme‑orchestre, enseignant‑chercheur avec des fonctions hospitalières (mais où trouve‑t‑il encore le temps qu’il consacre à sa famille et à ses deux fils dont il est particulièrement fier ?), Guillaume est décrit par ses proches comme quelqu’un d’observateur, intuitif, curieux, rigoureux, honnête, patient, persévérant ; nous ajouterons impliqué, modeste, drôle (sa blague préférée, la grenouille à grande bouche… il va je pense nous la raconter…), facile à vivre comme collègue et ami, fidèle à ses amis et à la botanique. Fidèle aussi à la Société, dont il est membre depuis 1997 (avec pour parrains Bruno de Foucault et Jean‑Roger Wattez) et membre du Conseil depuis 1999. Ce prix du Conseil reconnaît l’enseignant‑chercheur infatigable qui, depuis de nombreuses années, met au service de ses étudiants et de toute notre communauté son insatiable curiosité, portée par un regard souvent novateur et un sens aigu des dynamiques complexes qui ont forgé nos écosystèmes actuels.

Résumé de la conférence : Quelques aspects de la flore et de la végétation du Ladakh et du Zanskar (Inde du nord) par Mme Elisabeth Dodinet et M. Bruno de Foucault

Ce séjour botanique au Ladakh et au Zanskar, durant l’été 2014, était un voyage pour tester la faisabilité d’un voyage de la Société botanique de France dans ces hauts massifs himalayens, qui finalement aura bien lieu durant l’été 2016 avec une douzaine de participants. La conférence donnée le 18 mars 2016, dont le présent texte est un court résumé, illustre quelques aspects de cette végétation pour préparer les futurs participants et permettre aux membres qui ne pourront s’y joindre d’avoir un aperçu des découvertes. La nomenclature des taxons suit the Plant List (www. theplantlist. org). Le Ladakh, d’une superficie de 96 700 km2, est un État indépendant essentiellement bouddhiste (81 % de la population, pour 15 % de musulmans), envahi par le Cachemire en 1834‑1842, faisant maintenant partie de l’État indien de Jammu‑et‑Kashmir sous administration musulmane, bénéficiant d’une certaine autonomie récente (assemblée élue depuis cinq ans). Il possède des frontières communes avec la Chine et le Pakistan qui ont tous deux occupé une partie du territoire. Le Ladakh est constitué de quatre massifs montagneux orientés sud‑est/ nord‑ouest : la chaîne du Zanskar et celle dite du Ladakh sont séparées par la vallée de l’Indus ; la chaîne dite du Grand Himalaya marque la limite sud ; la chaîne du Saser, enfin, appartient à la haute chaîne du Karakorum, qui culmine à plus de 7 000 m. Les conditions climatiques sont extrêmes, avec des températures de + 30 ° C en été à ‑ 40 ° C en hiver ; avec peu de pluies (250 mm/ an dans le Zanskar, 1 000 mm dans la vallée de l’Indus et le Changthang). La neige abondante rend les communications hivernales difficiles et isole les villages et hameaux d’octobre‑novembre à avril‑mai. Sa végétation est décrite globalement comme une formation de type désert‑steppe de haute altitude ou désert froid. Le couvert végétal est très pauvre en espèces arborées (7 %), avec seulement des genévriers et des bouleaux dans quelques rares stations résiduelles. On observe surtout des plantations de peupliers et de saules au niveau de quelques zones humides naturelles ou créées de main d’homme («oasis de productivité » ). L’étage supérieur de végétation est constitué de quelques zones de prairies alpines (entre 4 000 et 5 000 m), plus souvent des steppes froides comme au Changthang. Compte‑rendu de séances

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