Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Deux Salicornia nouveaux du Sénégal (avec une pl.).

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 291

— 291

Deux Salicomia nouveaux du Sénégal.

Par Aug CHEVALIER.

Le genre Salicomia L., de la famille des Chénopodiacées, renferme 15 à 20 espèces primaires annuelles ou vivaces qui vivent sur les terrains salés, principalement au bord de la mer. Ce sont des plantes crassulascentes, à rameaux opposés, cylindriques, charnus, aphylles ou plutôt avec des feuilles faisant corps avec la tige; elles se terminent à chaque nœud par deux petites oreilles opposées qui ne sont autre chose que la partie libre des deux feuilles. Les rameaux fertiles sont surmontés par des épis charnus à l'état jeune, semblables aux extrémités des rameaux stériles, mais courts et effilés. Les fleurs petites sont enfoncées par groupes de 1-3 dans des cavités à la base de chaque articulation et formant des sortes d'écussons. A maturité les fruits tombent, laissant de petits pertuis correspondant aux cavités dans lesquelles s'inséraient les fleurs. Ces plantes ont attiré autrefois notre attention (1), parce que plusieurs espèces des côtes de France sont utilisées comme légume vert.

En étudiant l'espèce collective des côtes de France 5. europaea L. (= S. herbacea L.), nous avons étéfamené, à la suite des botanistes britanniques Woods, C.-E. Moss, Marshall, etc., à démembrer cette espèce primaire en une dizaine de jordanons dont certains, comme S. Perrieri Chev. de Madagascar, vivent dans la zone tropicale.

Depuis longtemps on a signalé à Port-Etienne (Mauritanie) un Salicomia herbacea trouvé par la Mission Gruvel, en 1905, dans les marais salés. Nous même avons rassemblé divers spécimens d'une plante analogue collectée en différents points de 1908 à 1912, en Mauritanie, par des militaires. Nous venons de constater, après mûr examen, que ces spécimens, de même que celui récoHé par Gruvel, appartiennent à Arthrocnemum glaucum et non au g. Salicomia. L'indication de Hutchinson et Dalziel (FI. West trop. Afr. I, 1927, p. 123) signalant S. herbacea en Mauritanie est donc à rayer. Il ne dépasse pas la côte méditerranéenne du Maroc. Le S. herbacea est signalé aussi au Cap (Flora Capensis V1, 449, 1912) à l'île de Paarden, ainsi que sur la côte du Mozambique (Englkb). Ces localités nous semblent douteuses et il s'agit probablement encore d'une autre espèce.

Cependant il existe bien quelques stations de Salicornes du groupe herbacea sur les côtes de l'Afrique occidentale, comme l'indique J. Trochain dans sa thèse (Contrib. végét. Sénégal, 1940, p. 114), toutefois il s'agit de plantes différentes des formes d'Europe.

Au mois de février 1945, notre attention fut attirée sur ces plantes par Th. Monod, directeur de l'Institut français d'Afrique noire.

(1) Les Salicornes et leur emploi. R.B.A. II, (1922), p. 697-777.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw