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Handicap, environnement... Le tout premier Conseil départemental des jeunes de la Marne a commencé ses travaux

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Après avoir élu leur présidente ainsi que leurs deux vice-présidents cet automne, les jeunes conseillers départementaux se sont réuni samedi 28 janvier à Châlons-en-Champagne pour définir la feuille de route pour les deux ans de mandat.

C'est au cours d'un vote à main levée à l'Hôtel du Département que les conseillers départementaux jeunes ont défini les thématiques autour desquelles ils vont travailler. C'est au cours d'un vote à main levée à l'Hôtel du Département que les conseillers départementaux jeunes ont défini les thématiques autour desquelles ils vont travailler.
C'est au cours d'un vote à main levée à l'Hôtel du Département que les conseillers départementaux jeunes ont défini les thématiques autour desquelles ils vont travailler. © Radio France - Philippe Peyre

Enfance et famille, Environnement, Handicap : voilà les trois thématiques sur lesquelles le tout premier Conseil départemental des jeunes (CDJ) de la Marne va plancher. Des thématiques votées ce samedi 28 janvier à main levée à l'Hôtel du Département, à Châlons-en-Champagne, par les 42 jeunes conseillers présents lors de leur première séance plénière (ils sont 88 en tout, répartis en 44 binômes délégués/suppléants.)

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"L'idée, c'est de mettre des mesures en place pour faire avancer les choses pour les jeunes, les collégiens, ce qui est vraiment très important, parce que c'est nous qui allons construire l'avenir de la Marne", nous explique la présidente Héloïse Bouy, 12 ans, collégienne à Notre Dame de Reims.

Le trio élu à la tête du Conseil départemental des jeunes (de gauche à droite) : Léonore Roussinet, 2e vice-présidente, Héloïse Bouy, présidente, et Alex Aslanov, 1er vice-président.
Le trio élu à la tête du Conseil départemental des jeunes (de gauche à droite) : Léonore Roussinet, 2e vice-présidente, Héloïse Bouy, présidente, et Alex Aslanov, 1er vice-président. © Radio France - Philippe Peyre

Harcèlement scolaire

Ils se sont ensuite divisés en petits groupes pour former des commissions. Pendant deux heures, ils ont exprimé leurs idées autour des thématiques retenues. Comme, par exemple, soutenir financièrement les Marnais qui souhaiteraient installer des panneaux solaires chez eux.

Les jeunes conseillers départementaux ont passé deux heures à exprimer leurs idées autour du handicap, de l'enfance et de l'environnement.
Les jeunes conseillers départementaux ont passé deux heures à exprimer leurs idées autour du handicap, de l'enfance et de l'environnement. © Radio France - Philippe Peyre

Le harcèlement scolaire a également été très présent dans les discussions. Une idée parmi d'autres : mettre en place dans les collèges des boîtes "pour que les élèves harcelés mettent des messages incognito", explique le vice-président du CDJ, Alex Aslanov, collégien à Notre-Dame Saint-Victor à Epernay. Il a également proposé de créer un réseau social sur le handicap, ou encore de créer davantage d'infrastructures pour faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap.

Reconnecter les jeunes à la politique

Pour protéger l'environnement, certains proposent de déployer des "hôtels à insectes" dans les collèges marnais ou encore des "points de gratification" pour ceux qui vont en covoiturage au collège. Des points qui donneraient lieu à certains privilèges, comme, par exemple, accéder en priorité à la cantine.

Héloïse Bouy, présidente du CDJ, a été chargée de noter les idées exprimées en commission.
Héloïse Bouy, présidente du CDJ, a été chargée de noter les idées exprimées en commission. © Radio France - Philippe Peyre

Autant d'idées qui ont été minutieusement notées et qui vont être synthétisées par les services du département. Les jeunes conseillers départementaux vont ensuite se retrouver au printemps pour poursuivre leurs travaux.

"Il y aura des mesures concrètes, assure Vincent Verstraëte, référent du CDJ et conseiller départemental du canton de Reims 7. C'est vraiment une volonté du président [Christian Bruyen, ndlr] que dans les deux années qui viennent, des projets concrets soient réalisés. C'est la seule façon de faire pour que demain, les jeunes aient conscience qu'être acteur sur son territoire, ça a du sens. Parce qu'on voit bien aujourd'hui qu'il y a beaucoup d'abstention et que les jeunes s'intéressent peu à la politique."

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