Uapaca guineensis

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Uapaca guineensis, le Faux-palétuvier, Palétuvier de rivière ou Palétuvier d'eau douce, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Phyllanthaceae et du genre Uapaca. C'est un arbre d'Afrique tropicale que l'on rencontre depuis la Sierra Leone jusqu'en République démocratique du Congo[1].

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce est décrite en 1864 par le botaniste suisse Jean Müller[2].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés « Faux-palétuvier », « Palétuvier d'eau douce » ou « Palétuvier de rivière »[3].

Synonymes[modifier | modifier le code]

Uapaca guineensis a pour synonymes[4] :

  • Antidesma guineensis G.Don
  • Antidesma guineensis G.Don ex Hook.
  • Uapaca bingervillensis Beille
  • Uapaca gabonensis Pierre
  • Uapaca gabonensis Pierre ex Pax & K.Hoffm.
  • Uapaca guineensis var. guineensis
  • Uapaca seretii De Wild.
  • Uapaca seretii DeWild.

Liste des variétés[modifier | modifier le code]

Selon Tropicos (21 septembre 2017)[5] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • Uapaca guineensis var. guineensis
  • Uapaca guineensis var. sudanica (Beille) Hutch.

Reproduction[modifier | modifier le code]

La dissémination de ses graines est facilitée par les éléphants, celles-ci étant capables de germer dans les excréments d'éléphant[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Lubini and A. Mandango, « Étude phytosociologique et écologique des forêts à Uapaca guineensis dans le nord-est du district forestier central (Zaïre) », in Bulletin du Jardin botanique National de Belgique, vol. 51, no 3/4 (Dec. 31, 1981), p. 231-254, [lire en ligne]
  • [Eyog Matig et al. 2006] Oscar Eyog Matig, Ousseynou Ndoye, Joseph Kengue et Abdon Awono (éds.), Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI (International Plant Genetic Resources Institute), , 220 p. (ISBN 978-92-9043-707-9 et 92-9043-707-3, lire en ligne [sur books.google.fr]), p. 87-89.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eyog Matig et al. 2006, p. 87-89.
  2. (de + la) Jean Müller, Flora oder Botanische Zeitung : welche Recensionen, Abhandlungen, Aufsätze, Neuigkeiten und Nachrichten, die Botanik betreffend, enthält, vol. 47, Die Gesellschaft, (lire en ligne), p. 517
  3. C. Meyer, « Uapaca guineensis Muell. Arg. », sur dico-sciences-animales.cirad.fr, Montpellier, France, Cirad, (consulté le )
  4. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 5 novembre 2021
  5. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 21 septembre 2017
  6. D.-Y. Alexandre, « Le rôle disséminateur des éléphants en forêt de Taï, Côte-d'Ivoire », Revue d'Écologie, no 1,‎ , p. 47–72 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le ).