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Begonia neglecta var. caulescens

Variété décrite en 1861 par Carl von Martius dans Flora Brasiliensis, enumeratio plantarum in Brasilia hactenus detectarum :quas suis aliorumque botanicorum studiis descriptas et methodo naturali digestas partim icone illustratas, volume IV, partie 1; page 372.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Le rhizome de cette variété forme une sorte de caudex.

Begonia negrosensis

La plante a été découverte aux Philippines en diverses occasions entre mars et juin 1908, sur l’île de Negros, par Adolph Daniel Edward Elmer (1870-1942), dans les monts Cuernos dans le Negros Oriental, à proximité de Dumaguete, sur un sol pierreux recouvert de mousse d’une crête boisée balayée par le vent à 1600 mètres, formant des jungles denses et bien mélangées avec d’autres espèces de sous-arbrisseaux.

L’espèce a été décrite en 1910 par A. Elmer dans Leaflets of Philippine Botany numéro 2, pages 736 et 737.
L’épithète spécifique fait référence à l’île dont la plante est endémique.
L’espèce appartient à la section Petermannia.

Arbuste terrestre avec plusieurs tiges partant de la même souche, tige épaisse, brun verdâtre, de 2 à 3 mètres de long, ramifiées en dessous du milieu, tordues, recourbées, feuilles pendantes, vert brillant au-dessus, plus pâle en dessous, coriace, ovale oblongue, saupoudré de poils bruns, nerfs prédominants dessous, inflorescence des aisselles des feuilles les plus hautes, courtement ramifié au-dessus du milieu, fleurs blanc rosé plus ou moins pendulaires, capsule à 3 ailes.

Les photos in situ sont de Peter B. Pelser
et ont été prises le 28 décembre 2007 à Panay, près d’Antique entre Barangay Flores (Culasi) et le Mont Madja.

Les feuilles peuvent être vert unis sur la face supérieure, ou vert avec des points blancs ou roses. C’est cette dernière forme à ponctuations roses qui est la plus recherchée par les amateurs.
Culture facile si on cultive la plante dans un sol frais et humifère mais très bien drainé.
Multiplication par semis, mais surtout par boutures de tiges feuillées si l’on souhaite reproduire une forme à feuilles maculées.

Plante proposée par Begonia Club

The plant was found in the Philippines on various occasions between March and June 1908, on the island of Negros, by Adolph Daniel Edward Elmer (1870-1942), in the Cuernos Mountains in Negros Oriental, near Dumaguete, on a stony soil covered with moss from a wind-swept wooded ridge at 1600 meters, forming dense jungles and well mixed with other sub-shrub species.
The species was described in 1910 by A. Elmer in Leaflets of Philippine Botany No. 2, pages 736 and 737.
The specific epithet refers to the island whose plant is endemic.
The species belongs to the section Petermannia.
Terrestrial shrub with several stems starting from the same strain, stem thick, greenish brown, 2 to 3 meters long, branched below the middle, twisted, curved, leaves drooping, shiny green above, paler underneath, coriaceous oval oblong, sprinkled with brown hairs, prominent nerves below, underarm inflorescence of upper leaves, shortly branched above middle, pinkish white flowers more or less pendular, capsule with 3 wings.
The leaves can be green united on the upper face, or green with white or pink dots. It is this last pink punctuated form that is most sought after by amateurs.
Easy cultivation if the plant is cultivated in a fresh and humid soil but very well drained.
Multiplication by sowing, but especially by cuttings of leafy stems if one wishes to reproduce a form with spotted leaves.

Begonia nelumbonifolia (ex nelumbiifolia)

La plante a été découverte en février 1829 par Ferdinand Deppe (1794-1861) et Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) dans l’ombre des bois de Misantla dans l’état de Veracruz.

Elle a été décrite en 1830 par Adelbert von Chamisso (1781-1838) et Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866) dans Linnaea 5, page 604.
L’épithète spécifique nelumbiifolia voulait signifier « à feuille de lotus » (Nelumbo) sauf que pour les botanistes spécialistes de la terminologie, le génitif singulier de « nelumbo » est « nelumbonis », l’épithète spécifique a dont été corrigé le 21 mai 2013 en correspondance avec l’Art. 60.8 en Begonia nelumbonifolia Schltdl. & Cham.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Notre bégonia à feuilles de lotus, ou Xocoyule, se rencontre de façon localisée dans le sud du Mexique et dans le sud de l’Amérique centrale jusqu’en Colombie, entre 100 et 1700 mètres, associés à une forêt tropicale à feuilles persistantes. Il porte des noms communs bien établis, le Bégonia à feuilles de lotus et le Bégonia nénuphars étant les plus communs (Lily-pad Begonia, Lotus-leafed Begonia ou Water-lily Begonia en anglais), localement pajte, begonia del monte, meón de montaña, sombrero.

Plante étiquetée Begonia nelumbiifolia au Jardin botanique de Lyon

Avec des feuilles arrondies, non lobées, issues d’un rhizome court et épais, ou d’une tige souterraine, attachées à leurs pétioles près du centre (les feuilles sont peltées), et avec la grande taille de la plante et des fleurs, ce bégonia a séduit il y a bien longtemps les jardiniers, qui ont découvert le charme de cette espèce robuste. Les fleurs sont blanches ou rose pâle, elles sont groupées dans la partie terminale d’un panicule, qui sort également de la base. Les fruits ont des ailes vert-rose.

Multiplication par division des rhizomes.
Quand elle se plait, c’est une espèce invasive dans nos jardins d’hiver, la limiter sera alors plus un problème que de rechercher à la multiplier pour la propager.
La médecine populaire, dans l’état du Chiapas, en fait une plante pour soigner les bosses et les ecchymoses, les feuilles sont broyées avec un peu d’eau pour former une sorte de pâte qui est appliquée sur la partie affectée, recouverte d’un linge propre, changé trois fois par jour.

 

The plant was discovered in February 1829 by Ferdinand Deppe (1794-1861) and Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) in the shadow of the woods of Misantla in the state of Veracruz.
It was described in 1830 by Adelbert von Chamisso (1781-1838) and Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866) in Linnaea 5, page 604.
The specific epithet nelumbiifolia meant « lotus leaf » (Nelumbo) except that for botanists specialized in terminology, the genitive singular of « nelumbo » is « nelumbonis« , the specific epithet has been corrected on May 21, 2013 in correspondence with Art. 60.8 in Begonia nelumbonifolia Schltdl. & Cham.
This species is part of the section Gireoudia.
Our Lotus Begonia occurs locally in southern Mexico and southern Central America to Colombia. It has well-established common names, with
Lily-pad Begonia, Lotus-leafed Begonia or Water-Lily Begonia being the most common.
With rounded leaves, not lobed, from a short and thick rhizome, or an underground stem, attached to their petioles near the center (the leaves are peltate), and with the large size of the plant and flowers, this begonia seduced the gardeners long ago, who discovered the charm of this robust species.
Multiplication by division of rhizomes.
When it pleases, it is an invasive species in our winter gardens, limiting it will then be more of a problem than to seek to multiply it to propagate it.
Popular medicine makes it a plant for healing bumps and bruises.

Begonia neocomensium

Plante découverte le 16 août 1971 par Talmon Soares dos Santos (1935-2012) à la fazenda Ventiana, à Itapebi sur l’île de Bahia au Brésil (voir la plante type en culture dans la collection).

L’espèce a été décrite et dénommée Begonia euryphylla en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…) dans Selbyana 20(1), pages 16 et 17, f. 2 page 18, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).
L’épithète spécifique signifie « à feuille large « , en référence à la taille importante des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

D’après les botanistes Bernarda de Souza Gregório, Jorge Antonio Silva Costa et Alessandro Rapini dans leur Flora da Bahia: Begoniaceae, Begonia euryphylla L.B. Sm. ex S.F. Sm. & Wassh. n’est qu’un synonyme de Begonia neocomensium A.DC. (voir ci dessous, pages 29, 30, 31).
Dans les collections d’amateurs, les différences entre les plantes cultivées sous ces deux noms en font des taxons différents encore le plus souvent.

Plante herbacée vivace rhizomateuse de 30 centimètres de haut, pétioles brun-clair, densément couverts de poils blancs, feuilles vert clair, duveteuses, profondément cordées, avec des lobes qui se chevauchent, jusqu’à 28 centimètres de large, dont la surface est parsemée de bulles entre les veinules, nervures réticulées, duveteuses au dessous. Inflorescences avec de nombreuses fleurs, blanches, des deux sexes à la même période.

Multiplication par semis, division…

Je cultive cette espèce suite à un échange de semences.

Plant discovered on August 16, 1971 by Talmon Soares dos Santos (1935-2012) at the Ventiana fazenda, in Itapebi on the island of Bahia in Brazil (See the type in cultivation in my collection).
The species was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …) in Selbyana 20 (1), pages 16 and 17, f. 2 page 18, following the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997).
The specific epithet means « broad leaf », referring to the large size of the leaves.
The species is part of the section Pritzelia.
According to botanists Bernarda de Souza Gregório, Jorge Antonio Silva Costa and Alessandro Rapini in their Flora da Bahia: Begoniaceae, Begonia euryphylla L.B. Sm. ex S.F. Sm. & Wassh. is only a synonym of Begonia neocomensium A.DC. (see below, pages 29, 30, 31).
In the collections of amateurs, the differences between the plants cultivated under these two names make them different taxa still more often.

Perennial herb rhizomatous 30 cm tall, leaf petioles light-brown, densely covered with white hairs, leaves light green, downy, deeply cordate, with overlapping lobes, up to 28 cm wide, the surface of which is dotted bubbles between the veinlets, reticulated veins, fluffy below. Inflorescences with many white flowers of both sexes at the same time.
Multiplication by sowing, division …
I grow this species following a seed exchange.

 

Begonia nigritarum

Plante découverte à Luzon par le Père Georg Joseph Kamel (1661-1706) qu’il avait alors nommée Acetosa nigritarum Kamel dans Raii Hist. vol III, page 14.
En 1789, Jonas Dryander à l’occasion d’un article titré Observations of the genus Begonia paru dans Transactions of the Linnean Society estime que, d’après les dessins envoyés par le religieux, cette plante est proche de Begonia malabarica.

L’espèce a été dénommée en 1821 par Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856) dans Nomenclator Botanicus (Steudel) 1, page 104.

A. de Candolle, dans les Ann. Sci. nat., Bot. serie 4 vomume 11, page 129, avait nommé la plante en 1859 : Begonia rhombicarpa A. DC ; en 1904, Warburg in Perkins, Fragm. Fl. Philipp. page 53, avait trouvé et nommé la même espèce Begonia merrillii Warburg ; quand à Merrill en 1912 dans Philipp. J. Sci. numéro 6,  page 394  il désignait cette espèce comme Begonia subpetala nigricans hort. ex Bailey L.H.
On lui a également attribué les noms de Begonia capensis, Begonia nurii, Begonia rhombicarpa  var. lobbii et à l’ABS il fut connu comme B. U082…
L’épithète spécifique évoque le feuillage sombre de la plante.
Cette espèce fait partie de la section Diploclinium.

Plante rhizomateuse de petite taille, feuillage vert sombre et noir autour des nervures, en forme de cœur, dentées, avec quelques poils épars sur les bords. Inflorescences au dessus du feuillage, fleurs blanches. Espèce assez variable, parfois avec des feuilles vert clair, unies, parfois des feuilles presque noires comme on peut le voir sur ces photos réalisées dans son habitat naturel par des botanistes :

Begonia nigritarum dans la région de Luzon – photo Leonardo L. Co
Begonia nigritarum dans la région de Mindoro – photo Ravan Schneider
Begonia nigritarum dans la région de Panay – photo P.B. Pelser & J.F. Barcelona
Begonia nigritarum dans la région de Mindoro – photo Ravan Schneider

Culture délicate, la plante a tendance à se décomposer sans que l’on ne sache pourquoi. Il est préférable de réserver cette espèce à la culture en terrarium où sa petite taille fait merveille.
Multiplication pas semis, division ou bouture des rhizomes.

J’ai acheté cette plante chez ARAFLORA.

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Plant discovered in Luzon by Father Georg Joseph Kamel (1661-1706) whom he had then named Acetosa nigritarum Kamel in Raii Hist. vol III, page 14.
In 1789, Jonas Dryander on the occasion of an article titled Observations of the genus Begonia published in Transactions of the Linnean Society estimates that, according to the drawings sent by the religious, this plant is close to Begonia malabarica.
The species was named in 1821 by Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856) in Nomenclator Botanicus (Steudel) 1, page 104.
A. de Candolle, in Ann. Sci. nat., Bot. series 4 vomume 11, page 129, had named the plant in 1859: Begonia rhombicarpa A. DC; in 1904, Warburg in Perkins, Fragm. Fl. Philipp. page 53, had found and named the same species Begonia merrillii Warburg; when to Merrill in 1912 in Philipp. J. Sci. number 6, page 394 he referred to this species as Begonia subpetala nigricans hort. ex Bailey L.H.
It has also been named Begonia capensis, Begonia nurii, Begonia rhombicarpa var. lobbii and around the ABS it was known as B. U082
The specific epithet evokes the dark foliage of the plant.
This species belongs to the section Diploclinium.
Small rhizomatous plant, dark green and black foliage around the veins, heart-shaped, dentate, with some scattered hairs on the edges. Inflorescences above the foliage, white flowers. Variable species, sometimes with light green leaves, even, sometimes almost black leaves.
Delicate culture, the plant has a tendency to decompose without one knowing why. It is best to reserve this species for terrarium cultivation where its small size is wonderful.
Multiplication no sowing, division or cutting of rhizomes.

Begonia rhombicarpa A. DC. ; Begonia nigritarum Steud. ; Begonia saxatilis Blume récolté à Luzon par H. Cuming en 1841

Begonia nossibea

La plante a été découverte en mars 185 par Louis Hyacinthe Boivin (1808 – 1852) à Madagascar, dans la région de Sambirano sur l’île de Nossi Bé, sur des falaise en grès du bord de mer, pentes latéritiques humides et ombragées, de 0 à 1000 mètres d’altitude environ.
Louis Hyacinthe Boivin est un botaniste français né le 27 août 1808 à Compiègne et mort le 7 décembre 1852 à Brest. Il est surtout connu pour la mission d’exploration qu’il effectua pour le compte du Muséum national d’histoire naturelle dans le sud-ouest de l’océan Indien à compter de 1847. Plusieurs espèces lui ont été dédiées, par exemple Psiadia boivinii, une espèce endémique de l’île de La Réunion.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 130.
L’épithète spécifique fait référence au lieu de la découverte.
L’espèce fait partie de la section Quadrilobaria.

Plante rhizomateuse, rhizome souterrain rampant assez épais, feuilles membraneuses, avec de 7 à 9 nervures palmées, ovale, arrondie, quelque peu oblique, extrémité pointue, marbrée, vert foncé et glabre sur la face supérieure, vert avec des traces lie de vin et un peu pubescentes sur la face inférieure; bords finement dentés, inflorescence peu ramifiée avec peu de fleurs blanches ou rose pâle, capsule horizontale, faisant presque un angle droit avec le pédoncule, ailes arrondies, la plus grande un peu triangulaire, les deux petites entourant complètement la partie centrale.

Plante de terrarium.
Multiplication par semis.

The plant was discovered in March 185 by Louis Hyacinthe Boivin (1808 – 1852) in Madagascar, in the region of Sambirano on the island of Nossi Bé, on sandstone cliffs of the seaside, wet and shaded lateritic slopes, 0 to 1000 meters above sea level.
Louis Hyacinthe Boivin is a French botanist born August 27, 1808 in Compiegne and died December 7, 1852 in Brest. He is best known for his exploration mission to the National Museum of Natural History in the southwest Indian Ocean from 1847 onwards. Several species have been dedicated to him, for example Psiadia boivinii, a species endemic to the island of Reunion.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, page 130.
The specific epithet refers to the place of discovery.
This species is part of the Quadrilobaria section.
Rhizomatous plant, subterranean rhizome crawling rather thick, membranous leaves, with 7 to 9 veins palmate, ovate, rounded, somewhat oblique, pointed end, mottled, dark green and glabrous on the upper surface, green with traces wine lees and a little pubescent on the underside; margins finely toothed, inflorescence little branched with few white or pale pink flowers, horizontal capsule, almost at right angles to the peduncle, rounded wings, the largest a little triangular, the two small completely surrounding the central part.
Terrarium plant.
Multiplication by sowing.

Begonia nosymangabensis

Bégonia découvert en 1998 par Henri Laporte sur l’île de Nosy Mangabe au nord de Madagascar, puis décrit et dénommé en juillet 2017 par David Scherberich et Jacky Duruisseau dans  Candollea Vol. 72(2), pages 257 à 263.
L’espèce fait partie de la section Erminea.
L’épithète spécifique signifie « qui est de Nosy Mangabe », lieu de sa découverte, où il pousse sur les rochers de granit mousseux dans les cours d’eau, à faible altitude. Il a été trouvé en association avec B. erminea L’Hér. et une autres plante dont on suppose que c’est un hybride naturel entre les deux espèces.

Begonia nosymangabensis se rapproche de Begonia keraudreniae Bosser, dont il diffère par ses feuilles plus grandes et plus profondément incisées et l’absence de poils à la face adaxiale.

Découvert en même temps que Begonia pteridoides les deux nouvelles espèces sont des micro-endémiques et sont considérées comme «Vulnérables» selon les Catégories et Critères de la Liste Rouge de l’UICN.

Plante vivace tubéreuse, à végétation érigée. Floraison rose, presque toute l’année si les conditions de chaleur et d’humidité sont réunies.

Самые редкие виды Бегонии в моей коллекции.
Он был обнаружен Анри Лапорте на острове Носи Мангабе на севере Мадагаскара.
Когда Анри Лапорт умер, его коллекция была сохранена Джеки Дуриссо.
Другой пример растения был в ботаническом саду Лиона.
Ботаники понимали, что это новый вид, и его имя было дано только в июле. Его название означает: « Бегония, которая растет в Носи Мангабе« 
В мире всего три экземпляра этого растения.
В природе это вид, которому угрожает исчезновение.

Il se multiplie assez facilement par boutures de feuilles pédonculées, et encore plus vite par les fragments de pétioles, qui font plus vite plus des racines, et un tubercule d’où partent les tiges feuillées des nouvelles plantes.

 

Begonia discovered in 1998 by Henri Laporte on the island of Nosy Mangabe in northern Madagascar, then described and named in July 2017 by David Scherberich and Jacky Duruisseau in Candollea Vol. 72 (2), pages 257-263. The specific epithet means « which is Nosy Mangabe », place of its discovery, where it grows on the rocks of sparkling granite in the rivers, at low altitude. It has been found in association with B. erminea L’Hér. and another plant which is supposed to be a natural hybrid between the two species.
This new species belongs to the section Erminea A. DC. Begonia nosymangabensis is similar to Begonia keraudreniae Bosser, which differs in its larger, more deeply incised leaves and lack of adaxial facial hair.
Discovered at the same time as Begonia pteridoides, the two new species are micro-endemic and are considered « Vulnerable » according to the IUCN Red List Categories and Criteria.
Tuberous perennial plant with erect vegetation. Pink flowering, almost all the year if the conditions of heat and humidity are met.
It is easily propagated by cuttings of pedunculate leaves, and even more quickly by fragments of petioles, which make more rapid roots, and a tubercle from which leafy stems of new plants leave.

Begonia oblongata

La plante a été découverte aux Philippines par Elmer Drew Merrill le 6 décembre 1911 dans la région de Mindanao, district de Zamboanga, montagnes à l’arrière de Zamboanga, dans des ravins ombragés, jusqu’à 100 mètres d’altitude.

L’espèce a été décrite et dénommée par Merrill dans le Philippine Journal of Science, numéro 7, page 310.
L’épithète spécifique se rapporte aux feuilles de forme oblongue.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante herbacée érigée, glabre, peu ramifiée, atteignant 60 centimètres de hauteur, les tiges du bas sont souvent un peu prostrées, les nœuds émettant parfois des radicelles, feuilles membraneuses, vertes, oblongues, progressivement rétrécies et légèrement acuminées, base très fortement inégale, cordée, inflorescence terminale; élancés, 6 centimètres de long, divisée, avec peu de fleurs, les fleurs basales sont femelles, les plus hautes mâles, roses, sépales arrondis d’environ 4 mm, capsules ovoïdes, tronquées à 3 ailes égales.
Une espèce manifestement proche Begonia contracta Warb. mais se distinguant par un certain nombre de caractères, notamment par ses feuilles relativement étroites et ses capsules beaucoup plus grandes.

Multiplication par semis, marcottage, boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in the Philippines by Elmer Drew Merrill on December 6, 1911 in the Mindanao area, Zamboanga district, mountains in the back of Zamboanga, in shaded ravines, up to 100 m altitude.
The species has been described and referred to by Merrill in the Philippine Journal of Science, Issue 7, page 310.
The specific epithet refers to oblong leaves.
This species is part of the Petermannia section.
Erect herbaceous plant, glabrous, slightly branched, up to 60 cm in height, the lower stems are often a little prostrate, the nodes sometimes emitting rootlets, membranous leaves, green, oblong, gradually narrowed and slightly acuminate, base very strongly unequal, cordate, terminal inflorescence; slender, 6 cm long, divided, with few flowers, the basal flowers are female, the highest males, pink, sepals rounded about 4 mm, ovoid capsules, truncated with 3 equal wings.
A species obviously close Begonia contracta Warb. but distinguished by a number of characters, including its relatively narrow leaves and much larger capsules.
Multiplication by sowing, layering, cuttings of leafy stems.

Begonia oblongifolia

La plante a été découverte dans la partie malaisienne de l’île de Bornéo par George Darby Haviland (1857–1901) dans la région du Sabah près de la rivière Dahombang à l’altitude de 1000 mètres. De nos jour, on le trouve encore dans le Kinabalu Park, où il pousse près des rivières dans les collines ou les forêts de montagne entre 300 et 1500 mètres.

Elle a été décrite en 1894 par Otto Stapf (1857-1933) dans Transactions of the Linnean Society of London, 2nd series: Botany volume 4, pages 165 et 166.
L’épithète spécifique renvoie aux feuilles oblongues.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Buisson dressé jusqu’à 1 mètre de haut avec des tiges velues, feuilles vertes, manifestement asymétriques avec un côté et le lobe basal très élargi, nervures fines, bords à peine dentés, fleurs très petites, les mâles blanches, les femelles rouge ou rosâtre, capsule grande, oblongue, avec trois ailes au bout arrondis.
Très semblable à Begonia lepida Blume, par son aspect général, mais il s’en distingue facilement par son inflorescence abondante et ses petites fleurs.

The plant was discovered in the Malaysian part of the island of Borneo by George Darby Haviland (1857-1901) in the Sabah region near the Dahombang River at an altitude of 1000 meters. Today, it is still found in Kinabalu Park, where it grows near rivers in the hills or mountain forests between 300 and 1500 meters.
It was described in 1894 by Otto Stapf (1857-1933) in Transactions of the Linnean Society of London, 2nd series: Botany volume 4, pages 165 and 166.
The specific epithet refers to the oblong leaves.
This species is part of the Petermannia section.
Bush upright up to 1 meter tall with hairy stems, green leaves, obviously asymmetrical with one side and very broad basal lobe, thin veins, barely toothed edges, very small flowers, white males, red or pinkish females , capsule large, oblong, with three wings at the end rounded.
Very similar to Begonia lepida Blume, by its general appearance, but it is easily distinguished by its abundant inflorescence and its small flowers.

Begonia odorata

Espèce décrite dans Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2 page 396, en 1813 par Carl Ludwig von Willdenow (1765-1812 ), botaniste et pharmacien allemand. Après avoir appris la pharmacie, il étudia la médecine et la botanique à l’université de Halle (Saxe-Anhalt), et obtint en 1789 le titre de docteur en médecine. Il fut directeur du jardin botanique de Berlin de 1801 jusqu’à sa mort. On lui doit l’étude de nombreuses plantes d’Amérique du Sud, rapportées par les explorateurs Alexander von Humboldt et Aimé Bonpland. Il s’est beaucoup intéressé à l’adaptation des plantes au climat, montrant qu’un même climat abritait des plantes ayant des caractéristiques communes. Son herbier, contenant plus de 20 000 espèces, est conservé au Jardin botanique de Berlin.

Espèce autrefois commune dans toute la zone des Caraïbes, à la végétation buissonnante, ramifiée, aux tiges souples, retombant, feuillage plus ou moins succulent, fleurs blanches.

Multiplication par bouturage.

 

 

Species described in Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2 page 396, in 1813 by Carl Ludwig von Willdenow (1765-1812), German botanist and pharmacist. After learning pharmacy, he studied medicine and botany at the University of Halle (Saxony-Anhalt), and in 1789 obtained the title of doctor of medicine. He was director of the Berlin Botanical Garden from 1801 until his death. He is the study of many plants of South America, reported by the explorers Alexander von Humboldt and Aimé Bonpland. He was very interested in adapting plants to climate, showing that the same climate was home to plants with common characteristics. Its herbarium, containing over 20,000 species, is conserved at the Berlin Botanical Garden.
Formerly common throughout the Caribbean, bushy, branched vegetation, soft stems, drooping, foliage more or less succulent, white flowers.
Multiplication by cuttings.