[Portrait] L'acteur Philippe Caroit aime se ressourcer chez nous

Philippe Caroit, l'un des chefs de la série "RIS police scientifique", a une résidence secondaire à Verneuil-sur-Avre. Rencontre.

Philippe Caroit pratique la peinture à ses heures perdues -
Philippe Caroit pratique la peinture à ses heures perdues -
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Vous vous souvenez du Gilles Sagnac dans RIS police scientifique ? C’était un des chefs de cette série à succès sur TF1. Ce rôle était incarné Philippe Caroit, acteur qui a une résidence secondaire à quelques kilomètres de Verneuil-sur-Avre. Ce comédien dont la tête nous dit tous quelque chose, rappelez-vous, on l’a vu jouer également dans Les Bœufs-carottes avec Jean Rochefort, à la fin des années 90. Plus récemment, Philippe Caroit interprétait Mallory, un flic marseillais, dans un téléfilm diffusé en février sur France 3. Et ce ne sont que quelques-uns de ses personnages car sa filmographie est très longue.

Ce que vous ignorez peut-être, c’est que Philippe Caroit a des attaches familiales dans le sud de l’Eure où il possède une maison, en pleine campagne, à quelques kilomètres de Verneuil. « Mon grand-père paternel, maroquinier à Paris, a acheté une ferme dans le coin où, petit et adolescent, je venais y passer presque toutes mes vacances. Puis je me suis installé à la fin des années 80 dans cette maison que j’ai retapée au fil des ans pour venir m’y reposer », indique l’acteur qui tient à rester discret sur sa localisation pour préserver sa tranquillité.

Oublier Paris

Car s’il y vient régulièrement, c’est justement pour se ressourcer dans un cadre champêtre et oublier un peu la vie parisienne trépidante, ses dîners, ses sorties… « Ici, à part le bruit des tracteurs, des vaches et des moutons qui ne me gênent pas, c’est le calme absolu que je recherche pour me reposer, lire ou peindre », assure Philippe Caroit. Il avoue aussi son bonheur d’aller acheter en tenue décontractée son pain frais de bonne heure le matin dans la petite localité toute proche où d’aller faire son marché à Verneuil le samedi ou à Breteuil le mercredi.

« Puis, à à peine plus d’une heure de Paris où j’habite, cette proximité de la Normandie est idéale, y compris pour faire venir rapidement des amis qu’on peut aussi récupérer à la gare de Verneuil », ajoute-t-il.

Quand il fait beau

Pour autant, il ne vient généralement à sa résidence secondaire que lorsqu’il fait beau, sauf s’il a besoin de calme pour apprendre ou écrire un texte. « Bref, je ne connais pratiquement la Normandie que sous le soleil car, quand il pleut ou fait froid, c’est plus triste », estime-t-il.

Depuis le temps qu’il connaît le sud de l’Eure, Philippe Caroit a ses habitudes, notamment à Verneuil qu’il juge comme « une ville magnifique, par son patrimoine et son histoire. Il y a tout ce qu’il me faut, les commerces, les restaurants, la gare, le marché… »

Sans oublier le cinéma Le Trianon où il se rend assez souvent pour profiter « de sa bonne programmation ». C’est là-bas qu’il s’est lié d’amitié avec Didier Bernard, le portier, avec qui il partage une passion commune pour les sports de combat, ayant lui-même pratiqué la boxe française pendant six ans durant ses études. A tel point que quand Taylan Chantoisel, jeune poulain brezollien de Didier, a été sacré champion de France de light contact à Paris, début avril, Philippe Caroit est venu aussitôt le féliciter sur place. Sympa.

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L’acteur avec son ami Didier Bernard autour du jeune champion de France brezollien de full contact
L’acteur avec son ami Didier Bernard autour du jeune champion de France brezollien de full contact

Quant à la riche saison culturelle de Verneuil, l’acteur avoue ne presque pas y participer. « La vie sociale, les sorties, les spectacles, c’est surtout à Paris. Ici, en Normandie, j’aspire davantage à la tranquillité », admet celui qui tourne aux quatre coins du monde.

Pôle d’attraction

Ce qui ne l’empêche pas d’aller à la fête des Gueux, à l’exposition des artistes naïfs à Saint-Laurent ou à la brocante de la Gueule d’enfer du 15 août quand il est en Normandie. « Toutes ces manifestations, et d’autres, font de Verneuil un pôle d’attraction culturelle et de loisirs à développer pour y faire venir les gens, notamment les Parisiens si proches », estime-t-il.

Musée : oui mais…

A propos du projet de musée Vlaminck à l’abbaye que Philippe Caroit dit connaître par le biais de la presse régionale qu’il affirme lire – signe de son intérêt pour la vie locale – il pense que c’est une très bonne chose pour renforcer le potentiel touristique du sud de l’Eure, « à la condition toutefois que la richesse de la collection présentée soit suffisamment attractive ». Et il ose ajouter que si Vlaminck est critiqué pour son voyage en Allemagne que les Nazis lui ont offert, comme à d’autres artistes français, au début de la Seconde Guerre mondiale, « cela peut faire l’objet d’un débat car la culture doit aussi susciter la réflexion ». Bref, pour Philippe Caroit, le musée Vlaminck doit aussi mettre en perspective la vie de l’auteur, pas seulement son œuvre.

Projets

S’agissant de l’actualité de l’acteur, il va démarrer le tournage à Saint-Tropez de La Perte de l’été, un film de Dominique Soria évoquant l’histoire d’un trio de femmes sexagénaires se retournant sur leur passé. Une comédie psychologique dans laquelle Philippe Caroit incarne le neveu peintre d’une de ses femmes… La sortie est prévue dans un an.

Il va jouer également dans un film allemand intitulé Au-dessus du pont, dont le tournage devrait démarrer à l’automne dans la Forêt-noire. Philippe Caroit a encore un projet de pièce de théâtre. Bref, il n’arrête jamais « mais je ne vais pas me plaindre, c’est la vie que j’ai choisie et ça marche ! », assure-t-il.

BG

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