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"Soyez un écrivain mineur, cela vous rajeunira." 
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 Guillaume Apollinaire

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"Être poète n'est pas une ambition que j'ai. C'est ma façon à moi d'être seul."   -- Fernando Pessoa --

"Ca va tellement mal aujourd'hui que je vais écrire un poème. Je m'en fiche ; n'importe quel poème, ce poème." -- Richard Brautigan --

"J'écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu'il faut nier."
Jacques Bertin

"O mon passé d'enfance,
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Fernando Pessoa


« La mort c’est l’infini des plaines
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"Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr."  Nicolas Bouvier

« La poésie vient vers nous, on ne sait d’où, et elle nous quitte, allant vers on ne sait quel au-delà. Mais en passant, elle nous laisse des mots et elle nous fait des signes dont l’interprétation est inépuisable. » Gabriel Bounoure

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Mai 2008 : "L'apéritif de la neige"
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"Le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi." Paul Eluard

"Savoir que nous ignorons tant de choses suffit à mon bonheur." George Oppen

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 07:29
"Une race d'hommes nouveaux va paraître. Leur langage sera le cinéma." disait Blaise Cendrars après ses aventures cinématographiques avec Abel Gance et Arthur Honneger.

Vu ce spectacle au TNT de Toulouse.
One - man - show de et avec Nicolas Bouchaud (formidable acteur)

NicolasBouchaud

d'après "itinéraire d'un ciné-fils" entretien réalisé par Régis Debray qui donna donc le film de Pierre André Boutang et Dominique Rabourdin.

Nicolas Bouchaud s'engage donc dans un monologue (ou dialogue plutôt puisque le public peut participer) avec les mots de Serge Daney, grand  critique de cinéma des années 80 (Cahiers du cinéma, puis Libération...) / c'est même plutôt un vrai dialogue car c'est le discours de Serge Daney avec lui même. Il fait à la fois les questions et les réponses.

Serge Daney parle donc de ses voyages, de ses doutes cinématographiques, de ses plaisirs et de ses dégouts, des peurs aussi à l'apparition de la télévision, de la puissance de l'image, de son enfance bien sûr et des films qui l'ont marqué à ce moment là...
Serge Daney devient donc bien réellement ce passeur, ce griot ; se consumant dans sa passion des choses filmées, ses dialogues avec Rivette et puis tant d'autres ; c'est bourré d'anecdotes intéressantes avec ce grand cinéma qu'il y eut à cette époque, la nouvelle vague comme on dit, mais aussi le cinéma américain, fantastique objet d'illuminations. L'image, l'image restera jusqu'à la fin de sa vie son unique préoccupation, la télévision deviendra par la production 'excessive" d'images, la grande inquiétude obsessionnelle de serge Daney ; et de même que Cendrars se demandait si une race d'hommes différents allait naître du cinéma, Serge Daney se posait la même question pour la télévision. Et quel usage fera-t-on de l'image...
Mort à 48 ans du sida en 1992, il n'aura pas l'occasion malheureusement de voir les dérives de nos télévisions actuelles, nul doute à penser qu'il aurait eu beaucoup de choses à dire sur cette télévision-là.

Image 2
- avec Régis Debray, peu de temps avant sa mort -

"Passeur, je suis resté au milieu du gué, en attaendant que d'une rive ou de l'autre quelqu'un m'appelle ou me tende la main, et comme ça n'arrivait jamais, je me suis mis à donner de la voix et à faire passer de petits messages oraux ou écrits, pour donner des nouvelles d'une rive à l'autre sans appartenir moi-même à l'une de ces rives. Ni celle des gens normaux qui consomment des films, ni celle de ceux qui "font" des artistes."
serge Daney, in Persévérance.

serge-daney
Serge Daney, au Japon, 1981 l'année où il quitte les Cahiers

"Oh ! On fait pas la vaisselle,
on la f'ra plus tard et on va au cinéma."  S.D.

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La répétition

    " La répétition, elle, n'a rien de honteux. Briquer le parquet, la cuisinière, la baignoire, ranger les choses. Répéter un mot, un geste, un accord. On peut y trouver du plaisir.
En 1981, le critique Serge Daney écrivait :
" Il y a aussi des films (plus rares) qu'on ne peut pas raconter parce que notre plaisir consiste à les voir et les revoir."
On peut relire cette phrase autant de fois que l'on veut. "

Fabio Viscogliosi in "Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit.", Stock, La Forêt, 2010. page 43.
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commentaires

M
<br /> <br /> merci d'avoir laissé ce commentaire !<br /> <br /> <br /> oui c'est un sacré spectacle et un sacré acteur à propos d'un sacré bonhomme !<br /> <br /> <br /> bien à vous<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Avis d'un photographe de presse<br /> <br /> L’émotion était de palpable. Les photographes de presse furent conquis, grâce à une interprétation mêlant pédagogie, générosité, culture et humour. La représentation est épuré de toute fioriture<br /> scénique hormis un écran blanc qui diffuse sur fond de nostalgie le « cinéma de papa » qu’un Eddy Mitchel n’aurait pas boudé et de quelques accessoires, clope, chaise et bouteille de whisky qui<br /> borne allusivement la présence émouvante de l’acteur dans le mirage d’un western.<br /> <br /> <br /> <br /> Incarnant généreusement Serge Daney, c’est à un retour historique à la fois pédagogique et passionnant que nous convie Nicolas Bouchaud entre quelques bouffée de malbak qui ponctuent la réflexion<br /> sans concession de Serge Daney sur le 7ème art et les nouveaux médias. On s’amuse des références d’hier et d’aujourd’hui, on se rappelle de son premier film d’enfance, de ses premiers frissons ou<br /> de ses premières larmes. Bref, La loi du Marcheur » est un spectacle qui surprend, touchera n’importe qui… photographes compris.<br /> <br /> <br /> <br />
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