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FCM 25.00
12 juin 2016

Le basset Fauve de Bretagne, une passion "locale" à la FCM 25

La passion de la chasse passe aussi par celle des chiens, et de ce côté, un de nos sociétaires, Eric Leblanc, revient du grand concours de Metz la semaine dernière avec quatre coupes qui viennent récompenser son élevage de la Vallée de la Sélune.

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Habitué des concours de travail, il est revenu  voici peu, avec 2 certificats d’aptitude de conformité au standard, 2 mentions « recommandé », deux certificats de conformité internationale de beauté, et une mention « meilleur de race » démontrant qu’il s’agit d’un sujet exceptionnel, tout ça pour des bassets fauves de Bretagne dont il faut rappeler qu’ils descendent d’un grand griffon déjà cité au XVIè par le célèbre auteur J. du Fouilloux dans les meutes des seigneurs de Lamballe. Au XIXè, le comte de Boldesmes alignait 80 chiens contre les loups dans le Morbihan, et c’est en 1949 que le club du briquet fauve de Bretagne a relancé tout à la fois le grand fauve et le basset. Ci-dessous : le grand fauve de Bretagne. 

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« Ce dernier –explique L.Cabanau dans « la Chasse au sanglier »- est un petit courant racé, très chasseur bon lanceur, meneur que rien ne rebute. Vif, grouillant même, sans être désordonné, il est capable de démêler méticuleusement des voies de la nuit sans mollir. Il est énergique et courageux pour sa taille, même pour traverser les fourrés les plus mauvais, ce qui n’est pas son moindre atout. Son nez, très fin lui a permis de gagner une grande popularité auprès des chasseurs qui le découplent en milieu aride, qu’il s’agisse des landes armoricaines ou des garrigues méridionales dont les végétations sont assez rêches. Il est aussi de plus en plus employé au sanglier, et il s’est bien assagi par rapport au petit diable qu’il était autrefois, et qu’il s’ameute assez bien ».

Utilisé par prédilection au lapin, on le voit assez souvent désormais au grand gibier ou le posté doit tenir compte de certaines particularités. De sa taille il ne faut pas attendre les longues menées tambour battant d’autant qu’il n’est pas très « gorgé ». Par grand vent il faut donc être assez attentif sachant qu’il met aussi, du fait de sa plus faible masse, sur pied assez tard, l’animal de traque ayant alors tendance à se forlonger, puis randonner avant de franchir la ligne.

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Contrairement aux menées des grands chiens d’ordre très énergiques et déterminées dès que l’animal a pris son parti, les menées des bassets fauves sont courtes avec un ou deux éléments où il est difficile que toute la meute empaume la voie car chacun s’affaire dans son coin avant de rallier. Sur ces petites menées courtes à voix rauque de chiens souvent isolés, le posté aura alors souvent des animaux qui se dérobent et un coup de fusil a priori plus facile. Employé en petites meutes, au plus près de ses piqueux la chasse est plus soutenue plus intéressante pour peu qu’on prête l’oreille et qu’on soit vigilant sur l’observation et le respect des sonneries pour être tout le temps bien informé sur ce qui est lancé.  Toutes raisons donc d’être vigilant  sur toutes les menées soutenues et énergiques d’un chien solitaire qui s’obstine sur une voie fraîche ou même à vue. Autre avantage, en cas de défaut, ces bassets s’arrêtent mieux dans la ligne, et proches de leurs meneurs,  se relancent plus facilement au moins sur le grand gibier, car sur le lapin, leur obstination peut parfois jouer des tours sur des animaux qui filent de terrier en terrier. Il n’est alors pas toujours très facile de reprendre des chiens emportés par leur passion de la chasse. 

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